En tant qu’acteur important de la valorisation de la biomasse en énergie, Qualitropic a participé à la présentation d’un point d’étape sur ce thème organisé par la SPL Energie Réunion.
Dans le cadre de la stratégie de la Région concernant la gouvernance énergie, la SPL Energie Réunion a organisé le 22 septembre et le 6 octobre 2016, deux réunions du sous-groupe biomasse sur le thème de la valorisation de la biomasse en énergie : méthanisation et bois-énergie. L'objectif était de travailler, à l'instar de ce qui est fait dans les autres filières énergie renouvelable, sur les points suivants :
La Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE) demandée dans le cadre de la Loi sur la Transition Energétique pour la Croissance Verte fixe un cadre pour la mise en œuvre de la transition énergétique à La Réunion afin d’atteindre une autonomie énergétique à l’horizon 2030. Aujourd’hui, la part de production d’énergie renouvelable à La Réunion est de 36%, répartie de la manière suivante :
Concernant la filière méthanisation, à ce jour, les deux installations de stockage de déchets non dangereux, Saint-Pierre et Sainte-Suzanne, valorisent leur biogaz en production électrique. Grâce aux divers projets en cours de réalisation ou de réflexion, les objectifs fixés par la PPE devraient être atteints en 2018 (+2.5 MW par rapport à 2014), mais, pour atteindre le niveau de production d’énergie issue de la filière méthanisation en 2023 (+3.5 MW par rapport à 2018), de nouveaux projets devront voir le jour.
Pour la filière bois-énergie, l’objectif est de diminuer la part de charbon au profit de la biomasse dans la production totale des centrales bagasse-charbon. Les gisements de biomasse identifiées autres que la bagasse sont le bois d’acacia, la paille de canne à sucre, le bois de palette et les déchets verts. Dans les centrales thermiques du Gol et de Bois Rouge, la part de biomasse actuelle représente 20 % de la production, l’objectif est d’atteindre les 30% à l’horizon 2018, puis 60 % à l’horizon 2023, en substitution du charbon. Même si quelques projets sont en cours, il y a un manque de données pour confirmer que les objectifs de la PPE seront atteints à terme.